Rapace diurne
Le papangue est un oiseau de proie endémique de l'île de La Réunion. Il appartient à la famille des Accipitridés et est également connu sous le nom de busard de Maillard (Circus maillardi).
Ce rapace diurne se distingue par sa silhouette élancée et ses ailes larges avec une envergure pouvant aller jusqu'à 150cm et un poids maximum de 2kg.
Il est possible de différencier les mâles des femelles par leur plumage. Les mâles présentent un plumage gris-bleu et les femelles un plumage brun foncé.
Le male présente un ventre blanc et un dos noir et blanc. Il est légèrement plus petit et plus léger que la femelle.
De son côté la femme plus grande présente également un flanc blanc (plus clair que le mal) et un dos brun clair.
Le juvénile est de couleur marron.
Un régulateur de l'écosystème.
Le papangue joue un rôle important dans l'écosystème de l'île en régulant les populations de petits animaux et d'insectes. C'est d'ailleurs un allier hors du commun dans la lutte contre les rats qui est un des plats de prédilection. Il se nourrit également d'autres petits oiseaux et de lézards. Plus rarement il arrive également de le voir consommer des carcasses.
Ou peut-on l'observer ?
Globalement le papangue peut-être vu sur toutes l'ile avec une prépondérance pour les hauts. Il est donc fréquent d'en voir dans les cirques de Salazie, Mafate, Cilaos, sur la route du Maïdo ou autour des terres agricoles. Il est régulièrement vu aussi autour des zones humides de l'Etang de St Paul, de Grand Etang, de la mare à Poule d'eau ou de Langevin.
Il est cependant quasiment jamais vu autour des zones de plages fréquentées et sur la zone du volcan.
Espèce menacée
Le Papangue est classée parmi les espaces en danger voir en voie d'extinction par l'IUCNA. Une disparition de ce dernier rapace de la Réunion pourrait intervenir d'ici 10 à 15 ans si rien n'est fait. Les deux autres espèces de rapaces présentes sur l'île ont déjà disparu par le passé.
Les principales menaces qui pèsent sur l'espèce sont les produits chimiques utilisées sur les zones agricoles (dont les raticides) et les collisions avec les hélicoptères ou ULM.
A l'heure des drones qui volent en grande quantité, il n'est pas rare de voir le rapace attaquer l'appareil. Ces attaques ont généralement lieu quand le drone approche d'une zone de nidification. L'attaque est donc une simple réaction de protection visant à éloigner tout prédateur du nid.
Conseils et protection de l'espèce
Dans le cadre des vols en drone il est bon de connaître la fréquentation ou ou non de la zone. Une observation et/ou une prise d'informations panoramique en début de vol est une bonne méthode. Dans le cas ou l'animal se rapproche de manière critique du drone, cela pourrait signifier la présence d'un nid à proximité. Changer de zone de vol serait alors moins stressante pour l'animal.
La période de nidification s'étend généralement de décembre à mai.
