La Vie Moderne guadeloupéenne

L'économie de la Guadeloupe reste encore aujourd'hui centrée autour des secteurs de l'agriculture, de l'industrie agroalimentaire et du tourisme. 

L'héritage des plantations coloniales perdure avec une production importante de la canne à sucre, de la banane et aujourd'hui du melon. Ces trois cultures sont suffisamment importantes pour être exportées. La modernisation des moyens de production permet la culture sur de grandes grandes surfaces avec une main d'oeuvre réduite. Dans une moindre mesure, le café tient encore une une faible part des exportations. Le développement du Fret, avec l'aéroport Pôle Caraibes et le Port Maritime, permet un export rapide des récoltes.

L'usine de Gardel et celle de Grand Bourg à Marie contribuent au maintien des niveaux de production. Face à la concurrence, la voie d'une industrie bio est une des solutions d'avenir. Il en va de même avec la production de Rhum qui se voit dans l'obligation de de maintenir un haut niveau qualitatif. Sans avoir le label AOC de la Martinique, plusieurs produits de la Guadeloupe sont fortement appréciés au niveau national et international. Les nombreuses médailles aux salons agricoles en attestent. 

Les autres productions comme les avocats, les oranges, les citrons, les mangues, les pastèques, les ignames ou les ananas sont ventilées localement.

Le tourisme tient également une place importante dans l'économie de la Guadeloupe. Les instances encouragent le maintien des capacités d'hébergement et tentent d'accéder à une clientèle nord américaine plus régulière. En effet le pourcentage de clients en provenance de la France hexagonale reste majoritaire et créé une forme de dépendance. Encourager les compagnies canadiennes et états-uniennes à maintenir des lignes régulières semble être le pari des comités de tourisme.

La croisière tient une part belle dans l'activité touristique avec une saison intense de décembre à avril. En 2022, en sortie de la crise sanitaire, la Guadeloupe comptait 223 escales pour 260 000 croisiéristes. 70% des clients ont profité des excursions et ont parcouru le territoire.
Le seul point noir au tableau est une forme de violence et la qualité de l'accueil sur la base de Pointe à Pitre qui a déjà fait fuir certaines compagnies. Trouver une solution sur ce sujet est donc un enjeu capital pour les saisons à venir qui pourrait être repris par les écoles hôtelières en insufflant une nouvelle approche commerciale de l'activité d'accueil

Des secteurs porteurs plus récents sont développés. La centrale géothermique de Bouillante est la première de ce type en France et dans la Caraïbe. Sa présence sur le territoire guadeloupéen devrait donc lui apporter une expertise croissante dans ce domaine.