Les personnes qui explorent la côte atlantique de la Martinique se doivent de connaître la plage de l'Anse Azérot. Située à quelques minutes du bourg de la commune de Sainte Marie, cette plage est la seule où la baignade est possible entre Trinité et Grand Rivière. La précédente est la plage des Raisiniers et la suivante celle du Sinaï qui se trouve sur la commune de Grand Rivière à l'extrémité Nord de l'île. A Sainte Marie, plus au nord par exemple, la plage de l'Anse Charpentier est interdite à la baignade en raison des vagues et des courants trop importants en provenance de l'Atlantique.
Une plage paisible
L'Anse Azérot, moins connue et moins fréquentée que d'autres sites touristiques de l'île, offre une expérience plus intime. Les trinitéens et les samaritains, habitants des environs, qui ne bénéficient pas de l'abondance des plages du sud sont des habitués des lieux. Cette plage possède donc une atmosphère locale et authentique. Comme beaucoup de plages, même avec une faible fréquentation, il est recommandé d'arriver tôt pour profiter pleinement de la tranquillité du site.
Baignade et détente
L'Anse Azérot est un excellent endroit pour se baigner, grâce à ses eaux claires et généralement peu agitées. Le dénivelé est doux, ce qui permet de profiter d'une baignade sécurisée, idéale pour les familles avec enfants. Cependant, comme pour toutes les plages de la côte atlantique, il est conseillé de rester vigilant en raison des possibles courants marins. En cas de forte houle, la baignade est déconseillée, et il est recommandé de profiter uniquement du sable et des ombrages. Le programme idéal de secours est, assurément, la lecture d'un bon livre ou la méditation avec le son de l'océan pour vous ressourcer.
Un voyage dans le temps
En vous rendant sur le site de l'Anse Azérot, il est impossible de ne pas prendre en compte les ruines visibles le long de la plage. Elles font partie de l'ancienne distillerie de l'Habitation Azérot, fondée par le Père LABAT à la fin du XVIIème siècle. Abandonnée depuis la fin de la secondaire mondiale, le site fut longtemps un lieu de production de la chaux très utile dans les domaines de l'agriculture, de la maçonnerie et de l'industrie sucrière. Les fours à chaux présents sur le site, sont les vestiges et témoins des outils de fabrication d'une matière incontournable de l'économie de l'époque.